CHRISTIAN-NICOLAS HOËT

Biographie

Christian-Nicolas Hoët
« Un peintre subtil, sensible, amoureux de la matière, à l’écriture maîtrisée… »
Né en 1969.

     Les rencontres avec les artistes sont parfois étonnantes. À l’occasion de l’anniversaire des 20 ans d’activité de la galerie, Éric Baudet avait évoqué dans un catalogue la genèse d’une vingtaine de ces collaborations.

     « Aujourd’hui, il m’est agréable de vous confier comment  j’ai découvert l’oeuvre de Christain-Nicolas Hoët.  Une amie, esthète et passionnée d’art, elle-même peintre à ses heures, avait repéré via Facebook (et oui tout arrive en ce XXIème siècle)  les « posts »  d’un artiste jusqu’ici inconnu. Curieuse et sensible à ce travail, elle a débuté une correspondance, qu’en d’autres temps nous aurions qualifiée d’épistolaire, avec l’artiste. Ce dialogue entamé, elle n’a pas manqué de me faire partager sa découverte. Ces tableaux que je découvrais au fur et à mesure de leurs parutions sur la « toile » révélaient un peintre pour le moins subtil, sensible, amoureux de la matière, une écriture maîtrisée détachée des détails et anecdotes.

     Mais les photos, si fidèles soient-elles, ne remplaceront jamais la prise en main, l’observation, l’analyse visuelle d’une œuvre. Lors de notre rencontre, il m’a été alors permis de mesurer cette générosité dans les empâtements, la qualité de la mise en page, la construction du paysage comme de la nature morte. Derrière cela, se profile une âme inspirée, un souffle créatif mais aussi une forme de lutte avec la toile et la matière. La palette est forte dominée avec justesse et parfois audace.

     L’artiste n’est pas là pour un gentil babillage mais pour jeter sur la toile son ressenti, ses tripes, la puissance de son interprétation du sujet.

     D’aucuns chercheront une référence, un cousinage. En effet il est toujours rassurant de se raccrocher à ce que l’on connaît déjà. Mais plus que tout cela Christian-Nicolas Hoët appartient à une famille de peintres où sincérité, authenticité, valeurs ne sont pas de vains mots. Vous l’aurez compris, je retrouve en lui un pan de la peinture que je défends avec passion. »

Éric Baudet