CHRISTIAN TORELLI

Biographie

Christian Torelli
(né en 1952)

Dans la lignée de Jean Dubuffet, Christian Torelli rompt avec le regard habituel et fait éclater la coquille de l’homme. Se référant à l’art primitif, c’est aussi son enfance qui fait rejaillir, parmi les souvenirs de voyages d’Afrique que lui contait son père, cette optimiste fraîcheur, l’exaltation de la liberté, l’absence de tabou, la spontanéité des voix intérieures aux confins de l’homme sauvage.

Son propre voyage en Afrique fait jaillir des bestiaires aux couleurs pures : tatous, crocodiles, zèbres, girafes envahissent avec générosité la toile. Les masques, tambours, visages les accompagnent en une folle ronde tribale.

Mais cet espace en dehors du temps et des normes n’est qu’une parenthèse de liberté. La violence, le barbarisme de l’actualité viennent perturber ce mythe du bon sauvage. Les attentats du 11 septembre (date de son anniversaire) à New York puis Madrid le ramène vers un monde moins enchanteur. L’Espagne et sa tauromachie entre humour et cruauté l’avaient auparavant inspiré ; le choc de cette folie meurtrière l’incite à pousser un cri en des toiles toujours très colorées où anges et démons, bien et mal s’entrecroisent.

Formé aux Beaux-Arts du Havre puis de Paris, il expose ses œuvres en galerie (Paris, Copenhague, Lyon…) et dans des salons français et suisse. Il a participé à l’aventure des Bus Dell’Arte (décoration d’un bus desservant la Communauté Urbaine de la Métropole Havraise avec déclinaison sur les titres de transport d’œuvres).

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